Semper Fi

Semper Fi Parson Russell Terrier

Parson Russell Terrier

Le Broussaillage / Les chiens de l'élevage

Le Broussaillage / Les chiens de l'élevage

Source : Le site du Club du Jack Russell Terrier


Le règlement de travail du broussaillage


Principes et objet
Le caractère et la morphologie de la race Jack Russell sont avant tout et initialement adaptés à la chasse sous terre. Ces qualités qui lui permettent un travail efficace sous terre sur renard sont les mêmes que celles requises dans un roncier épais sur un sanglier.
Pour éviter toute déviance anatomique possible vers des chiens plus charpentés, plus véloces, à la cage thoracique plus développée que pourrait induire cette pratique, le Comité du Club du Jack Russell Terrier a décidé :



  • qu'aucune récompense dans cette discipline n'ouvrait droit à la classe Travail en exposition.

  • que pour être Champion de Broussaillage un Excellent au terrier artificiel sur renard était nécessaire.


Territoire
Cette épreuve ne peut avoir lieu que dans un territoire de chasse de bois ou de landes offrant une densité correcte de gibiers ongulés ; suffisamment percé pour permettre des jugements commodes, suffisamment dense pour permettre des remises à gibier. Puisqu'il s'agit de juger et non de chasser, l'épreuve peut se dérouler dans un enclos de taille raisonnable, permettant de bons jugements. Le rapport des juges indiquera précisément la nature du terrain.


Déroulement de l'épreuve
Deux juges (nommés par la S.C.C.) au minimum sont nécessaires dont un qualifié. Le jury peut se faire aider d'élèves-juges ou de chasseurs reconnus.
L'un des juges suit le conducteur et le chien. Les autres se placent.
Le conducteur attaque l'enceinte en compagnie de son chien qu'il peut appuyer sans excès au cours de la quête. Il doit par contre rester muet dès les premiers abois du chien et le laisser travailler.


Jugements
1. Le Jack Russell Terrier doit prouvé son hardiesse mais aussi sa gentillesse et sa dévotion à son maître même dans l'action.
2. Le Jack Russell Terrier doit chasser pour son maître et en complicité avec lui : à travail égal, il faut privilégier celui qui est fait pour le maître et donc à son contact en pénalisant tout instinct d'indépendance excessive ou tout individualisme exagéré même s'ils traduisent la passion et favorisent une certaine efficacité.


Points essentiels
Le Jack Russell Terrier est un :



  • Quêteur de proximité.

  • Aboyeur au ferme.

  • Meneur à vue.

  • Hardi et gentil.



Quêteur de proximité
La présence du conducteur lors de l'épreuve est non seulement autorisée mais souhaitable. Cependant, le juge ne prendra en compte que le travail de quête active du chien et non celui du maître dont la présence motivante pour le chien ne doit en aucun cas être indispensable à son travail qui ne doit pas être celui d'un assisté.


Aboyeur au ferme
Tenace et prudent, ses abois sont soutenus et passionnés. Pas nécessairement au contact : 4…5 m, voire plus pour se rapprocher progressivement par un harcèlement tous azimuts (une attaque sans sommation ou un ferme trop bref doit être aussi pénalisant qu'une prise sans travail d'accul préalable en épreuve au terrier).


Un ferme statique étant équivalent à un accul dans la galerie sans tentative de poussée vers la mère.
L'intervention du conducteur pour faire démarrer l'animal est interdite et doit être sanctionnée sévèrement, car elle ne laisse pas la possibilité de juger la durée de tenue au ferme du chien (avant rupture ou avant attaque) ni la méthode employée pour mettre sur pied l'animal.
Le ferme se fera donc sans appui du maître, pas même vocal. Sa seule présence muette devant contribué à intensifier l'ardeur du chien et non la calmer.


Meneur à vue
Chien de petit pied, il est destiné à la chasse sur des territoires limités, à végétation dense.
Les poursuites doivent être brèves, derrière les animaux ayant pris le parti de fuir. Il est donc normal, donc non pénalisant, que le chien décroche dès que distancé. C'est même une qualité à rechercher : c'est l'apanage du Jack Russell Terrier que nos jugements doivent privilégiés.
Après avoir trouvé, harcelé puis levé, l'animal de chasse, il doit lui faire franchir la ligne sans poursuite inutile, très au delà de celle-ci.
La menée sur la voie, à voix, travail propre au chien courant, n'est donc pas à rechercher.
Par contre un retour anticipé sur un animal lent et n'ayant pas pris son parti est rédhibitoire.
Au retour d'un chien ayant décroché sur un animal de chasse fuyant, ayant sauté et dans la mesure où les phases précédentes ont prouvé sa hardiesse, il ne sera pas nécessaire de poursuivre le parcours. Il lui sera attribué la note maximum : le but recherché ayant été atteint.


On pourra par contre reprendre la quête jusqu'à nouvelle rencontre si l'abandon a semblé trop rapide.


Il appartient aux juges évidemment de vérifier que l'abandon n'est pas intervenu alors que le chien était encore en contact visuel avec l'animal de chasse non lancé, ce qui exclurait de reprendre la quête et le pénaliserait au maximum.


Hardi
Et non peureux… Surtout dans l'action. Le comportement au coup de feu se fera individuellement, en cours d'épreuve à l'occasion du ferme ou d'une menée passant à proximité du juge. La réaction doit être inexistante. Si le chien cesse son action, il doit être sanctionné, non seulement par un " 0 " dans la rubrique " comportement au coup de feu " mais pénalisé également dans la phase (ferme ou poursuite) au cours de laquelle il a failli à son devoir de hardiesse et de persévérance.


Gentil
Donc obéissant. Il n'est pas question d'espérer ou d'envisager de faire décrocher un chien au ferme, ce qui dénoterait, un manque de passion certaine et pénalisable. Mais le retour sur appel du maître doit être rapide lorsqu'il n'est plus en présence de l'animal de chasse ou qu'il ne semble plus être en phase active de contact, concrétisée par des abois. Toute fuite intempestive et retour tardif sans raisons doivent sanctionner et pénaliser le concurrent, à travail égal par ailleurs.



Au total
Sont pénalisables :



  • La hardiesse combattive relevant de l'agressivité.

  • L'indépendance excessive.

  • Le manque de passion ou la peur.


Pour favoriser un chien de travail à l'usage direct de son maître, donc à rayon d'action restreint pour une utilité permanente et rapprochée.


Le jugement



  • Comportement lors de la quête, persévérance dans la recherche : 45 points

  • Lancé et voix : 30 points

  • Tenue au ferme, débuché, poursuite : 60 points

  • Comportement au coup de feu : 15 points




Le classement



  • Qualificatif Excellent : 125 à 150 points

  • Qualificatif Très Bon : 100 à 124 points

  • Qualificatif Bon : 75 à 99 points

  • Mention Honorable : 50 à 74 points




Le C.A.C.T et le C.A.C.I.T sont donnés à 150 points : Ils peuvent être multiples.
Le T.T.B. (sigle de chasse sur terre et de broussaillage) est donné entre 140-150 points et peut figurer sur le pedigree.


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Chiens de l'élevage

Chiens de l'élevage


Bien que le Parson Russell Terrier reste avant tout un chien de chasse sous terre, il est également excellent en battues.


Ce type de pratique que ce soit au cours de parties de chasse ou lors d'épreuves au broussaillage ne se fait pas sans pratique du terrier artificiel ou naturel. En effet, les efforts demandés pour la chasse sur terre peut entrainer un développement de la cage thoracique du chien qui n'est pas souhaité (le chien doit impérativement rester "spannable" : 2 mains doivent aisément pouvoir faire le tour de la poitrine).


Dans l'Est, l'usage du russell terrier fait merveille sur sangliers, chevreuils... Mes chiens démarrent cette année les traques. C'est un bonheur de les voir au travail ! De plus, dès la reprise de la saison des concours, il est prévu qu'ils participent à des épreuves.


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La chasse des ongulés / Le broussaillage

 Source : Le site du Club du Jack Russell Terrier












La chasse des ongulés
Le broussaillage



Les chasse aux ongulés
EncercléIl s'agit des cerfs, des biches, des chevreuils, (des brocards et chèvres) et surtout des sangliers. Depuis toujours, en France, ces animaux sont chassés à l'aide de chiens courants. La Vénerie française, riche de ses traditions, est encore l'une des plus vivante d'Europe. La chasse à courre fait partie intégrante du patrimoine cynégétique français. Cependant, dans tout le grand Ouest et le Centre, la chasse à tir à l'aide de chiens courants est restée très populaire et très pratiquée. Mais de plus en plus, le morcellement des territoires de chasse rend cette chasse difficile en dehors des grands massifs forestiers ou des grandes landes communales. Si bien que nombre de détenteurs de droit de chasse ont abandonné les chiens courants, pour choisir des chiens de petits pieds dont la menée est courte et le ferme efficace comme les terriers. Parmi les terriers, le Jack Russell Terrier, d'année en année, prend une place de plus en plus importante du fait de ses qualités de chasse et surtout à cause de son intelligence et de sa prudence qui le font préférer à d'autres dont le comportement est plus agressif, voire suicidaire.


Les avantages du Jack Russell Terrier
Bien caché !Cette chasse consiste à mettre sur pied le ou les sangliers en compagnie, remisés dans le petit matin dans une souille ou plus souvent dans une parcelle dure ou roncier inextricable où ils ont leurs habitudes. Un ou plusieurs Jack Russell Terriers sont utilisés. Le pied peut être fait au petit matin pour rembucher les animaux dans une parcelle. Il n'est pas toujours fait dans les territoires où la présence des animaux est certaine. Les chasseurs sont placés sur des lignes connues où les animaux vont passer, ces lignes permettant le tir à la carabine. Les traqueurs avec leurs chiens doivent trouver les sangliers et les mettre debout. Ceci n'est pas évident quand les cochons sont chez eux et ne veulent pas bouger. C'est ici que le Jack Russell Terrier fait merveille par sa quête active, ses abois, son ferme, son agilité, sa prudence et sa menée. Les avantages du Jack Russell Terrier sur les autres terriers s'apprécient de jour en jour. Sa sociabilité lui permet de chasser en meute sans problème et sans bagarre de dominance. Son ferme est prudent et non agressif. Cette qualité associée à une agilité innée lui permet de mettre debout les cochons sans se faire blesser. Ce qui n'est malheureusement pas le cas des terriers trop agressifs et/ou sélectionnés pour leur mordant. Enfin, la menée est courte, il ne s'agit pas d'un chien courant, il revient à son maître après quelques centaines de mètres car il chasse pour lui. On comprendra qu'avec ces qualités là, le Jack Russell Terrier se soit bien adapté à de petits territoires ou le détenteur du droit de chasse est soucieux de ne pas déranger tout son cheptel. Les plus ardents défenseurs de ce mode de chasse se trouvent dans le Nord-Est et plus particulièrement en Champagne-Ardennes. Dans ces territoires, la densité des sangliers et les traditions cynégétiques ont rendu le Jack Russell Terrier populaire.


Le broussaillage
Monsieur Jean-Marie Rainon, délégué du Club pour cette région, fervent défenseur du broussaillage avec les Jack Russell Terriers résume en quelques phrases cette chasse particulière :
– Que le Jack Russell Terrier reste donc criant au contact mais non sur la voie (donc piètre meneur) ! Qu'il soit prudent, plutôt que kamikaze et que certains y voient un peu de mièvrerie, tant mieux ! Qu'il soit méthodique plutôt que brouillon, vif, sans être surexcité chronique et nous aurons alors perpétué une race parfaitement démarquée et nullement déniée d'intérêt. Puisse-t-on de plus couper les pattes à tous ceux qui voudraient le voir culminer au delà de 36 cm et ce serait vraiment idyllique.